Naples est une ville baroque où la ferveur religieuse de ses résidents est visible, notamment par le fait que chaque napolitain a au creux de sa poche un gri-gri souvent en forme de piment rouge et que l’on trouve à chaque coin de rue proposés par des marchands ambulants.
A Naples, il est clair qu’on est du sud, souvent pauvre, digne, héritier d’une culture flamboyante et dans plusieurs domaines, notamment dans celui de la tradition gastronomique. A Naples, les spaghettis sont appelés macaroni, et Naples revendique d’être le lieu de la vraie Pizza, avec simplement des produits fabuleux locaux, de petites mini tomates ultra gouteuses qui mêlées à la pâte à l’huile d’olive de première pression, et que les pizzaiolo font danser entre leurs mains acrobatiques, recouvertes de fromages dont la saveur est ailleurs introuvable.
Pas de condiments sophistiqués, rien à faire de la nouvelle cuisine, là bas c’est la perfection constante dans l’absence de changement. Tous chantent, notamment les qualités de leurs mères et grands mères qui seules savaient réchauffer les plaisirs gustatifs installés au coeur de leur structure identitaire.
Les napolitains aiment manger: ça tombe bien avec …..cette façon unique qu’ils ont tous d’exprimer que leur cuisine est la meilleure du monde, ce qui est un peu vraie à mon sens, tant je me suis régalé chaque jour autrement de découvertes en découvertes. Les rues sombres pavés de roches noirs, extraites du Vésuvio qui domine la ville et au pied duquel se