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HĂŽtels Ă Douadic

Hermitage
Hermitage
8.2 sur 10, TrĂšs bien, (73)
Le nouveau prix est de 91 âŹ
taxes et frais compris
5 nov. - 6 nov.

Au Bosquet Fleuri
Au Bosquet Fleuri
9.2 sur 10, Merveilleux, (28)
Le nouveau prix est de 63 âŹ
taxes et frais compris
30 nov. - 1 déc.

Logis HĂŽtel Restaurant Relais de la Mothe
Logis HĂŽtel Restaurant Relais de la Mothe
9.2 sur 10, Merveilleux, (60)
Le nouveau prix est de 84 âŹ
taxes et frais compris
9 nov. - 10 nov.

Villa du Cerf Thibault
Villa du Cerf Thibault
9.0 sur 10, Merveilleux, (23)
Le nouveau prix est de 83 âŹ
taxes et frais compris
4 nov. - 5 nov.

Hotel Au Croissant
Hotel Au Croissant
8.4 sur 10, TrĂšs bien, (63)
Le nouveau prix est de 102 âŹ
taxes et frais compris
4 nov. - 5 nov.

HÎtel Le Prieuré
HÎtel Le Prieuré
8.4 sur 10, TrĂšs bien, (116)
Le nouveau prix est de 97 âŹ
taxes et frais compris
5 nov. - 6 nov.
![Douadic (Indre). Emplacement du camp français d'internement. Il s'agit d'un camp bien oubliĂ©, seule une stĂšle en rappelle le souvenir. Le camp de Douadic a Ă©tĂ© construit pour servir de camp de prisonniers de guerre allemands. Mais, lorsque le gouvernement de Vichy eut signĂ© la capitulation, le 22 juin 1940, les rares prisonniers allemands sont libĂ©rĂ©s. Il sert ensuite de camp d'hĂ©bergement pour les rĂ©fugiĂ©s français et Ă©trangers, en particulier des antifranquistes de la Retirada*, qui arrivent de la zone occupĂ©e. La destination du camp va changer Ă la suite des accords Oberg-Bousquet*. Le chef de la police de Vichy s'engage Ă livrer un certain nombre de Juifs Ă©trangers aux Allemands. Pour l'Indre, le Cher et l'Indre-et-Loire, c'est le camp de Douadic qui est choisi comme camp, officiellement, de "transit". "En aoĂ»t 1942, au moment de la grande rafle des juifs Ă©trangers de zone libre organisĂ©e par le gouvernement de Vichy, Douadic devient Centre de ramassage ou de triage : en effet, les juifs arrĂȘtĂ©s dans lâIndre lors de la rafle qui commence le 26 aoĂ»t 1942 et se prolonge jusquâau 20 septembre 1942 sont amenĂ©s Ă Douadic, oĂč ils sont « triĂ©s » pour sĂ©parer les dĂ©portables de ceux (rares) qui peuvent bĂ©nĂ©ficier dâexemptions ; ils sont ensuite transfĂ©rĂ©s au camp de Nexon (Haute-Vienne), centre de rassemblement pour la RĂ©gion de Limoges, avant leur dĂ©part pour Drancy puis Auschwitz." ( AJPN) Le 26 octobre 1942, Douadic devient en plus « centre de regroupement dâIsraĂ©lites en vue de leur transfert en zone occupĂ©e ».
Ă partir du 1er janvier 1943, il [le camp] dĂ©pend du Service du ContrĂŽle Social des Ătrangers, et il nâabritera pas uniquement des juifs par la suite. (AJPN)
Le 23 fĂ©vrier 1943 et les jours suvants, une nouvelle rafle de juifs a lieu dans lâIndre, puis une autre en mars 1944 : Douadic sert encore dans ces occasions de camp de « triage ».(AJPN) Au printemps 1944 ont lieu les derniĂšres dĂ©portations, plus discrĂštes et au cas par cas, pour constituer d'ultimes convois vers Nexon et Drancy. Le site cessera son activitĂ© de camp d'hĂ©bergement le 31 octobre 1944. Les derniers rĂ©fugiĂ©s partis, il accueillera encore, pendant quelques mois, des collabos en attente de jugement.(La Nouvelle RĂ©publique 1/02/2015) Le camp servira, peu avant la libĂ©ration, au stockage de matĂ©riel clandestin pour la RĂ©sistance. Avec la LibĂ©ration disparaissent le centre de triage et le centre de regroupement avant transfert, et ne subsistent jusquâen octobre 1944 que le Centre dâAccueil du ContrĂŽle Social des Ătrangers. Il sert de nouveau pour des prisonniers allemands, gardĂ©s par des F.F.I., puis devient centre dĂ©partemental dâinternement pour les « collabos » arrĂȘtĂ©s jusquâau printemps 1945... Enfin, les baraques sont vendues aux enchĂšres par les Domaines et les huit hectares du camp sont restituĂ©s Ă leur propriĂ©taire qui laisseront la nature faire son oeuvre. Les derniĂšres ruines ont disparu ces derniĂšres annĂ©es, enfouissant dans l'oubli un passĂ© encore difficile Ă Ă©voquer. (La Nouvelle RĂ©publique). La "Retirada", est l'exode des rĂ©fugiĂ©s espagnols de la guerre civile. A partir de fĂ©vrier 1939, 450 000 rĂ©publicains espagnols franchissent la frontiĂšre française. De nombreux camps, sous surveillance militaire, sont ouverts, en particulier dans la rĂ©gion Centre. Le statut de rĂ©fugiĂ© politique ne leur sera accordĂ© que le 15 mars 1945. "Un quart des Espagnols rĂ©fugiĂ©s, ceux qui ne sont pas rentrĂ©s en Espagne avant 1940 et qui restent fidĂšles Ă leurs convictions politiques se voient livrĂ©s par les autoritĂ©s de Vichy Ă la Gestapo. Ils seront dĂ©portĂ©s Ă Mauthausen. Certains ont su entrer dans la LĂ©gion Ă©trangĂšre oĂč ils rejoignent les FFL en 1940 pour former la 9e compagnie. Beaucoup d'autres se joindront Ă la RĂ©sistance active". (AJPN :Anonymes, Justes et PersĂ©cutĂ©s durant la pĂ©riode Nazie dans les communes de France) En juillet 1942, RenĂ© Bousquet, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la police française, passe un accord avec le gĂ©nĂ©ral SS Karl Oberg, PolizeifĂŒhrer. Accords que Bousquet prĂ©sentera comme une "rĂ©pression Ă la française", prĂ©servant "l'indĂ©pendance de la police française". Oberg comprend bien l'intĂ©rĂȘt de la proposition : la population civile, et d'abord les Juifs Ă©trangers, se mĂ©fient moins des autoritĂ©s françaises que de la Gestapo, et c'est autant de troupes allemandes libĂ©rĂ©es pour le front de l'Est.](https://images.trvl-media.com/place/3000468882/ce26a614-ecfa-4c9c-b2d2-3e65188e587a.jpg?impolicy=fcrop&w=1200&h=500&q=medium)





























